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Céréales Presque à l’équilibre

Le blé et le maïs étaient presque à l’équilibre, lundi en fin d’après-midi, dans un marché très calme, à quelques heures de la publication du rapport du ministère américain de l’Agriculture (USDA).

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Selon un analyste interrogé par l’AFP, l’USDA pourrait, dans ses nouvelles projections, « réviser à la baisse » ses prévisions de récolte pour l’Europe de l’Ouest, « tant pour le blé que pour le maïs », dans un contexte de production mondiale record.

 

Une tendance « en grande partie anticipée » par le marché, selon cet analyste, qui n’attendait pas de grands mouvements des cours, après la divulgation des chiffres du ministère.

 

En Égypte, premier importateur mondial de blé, le gouvernement pourrait légèrement assouplir les critères sanitaires d’importation, qui ont amené plusieurs bateaux, notamment de l’Europe de l’Est, à être refoulés ces dernières semaines, selon le cabinet Inter-Courtage.

 

Le nouveau ministre égyptien des Approvisionnements pourrait faire la demande prochainement au Premier ministre pour une autorisation temporaire d’un taux d’ergot à 0,05 % contre 0 % ces derniers temps.

 

« Les marchés demeurent sous pression sur les céréales, dans un contexte d’offres abondantes et du peu d’enthousiasme de la part des acheteurs pour se positionner, ce malgré des niveaux de prix très bas historiquement, explique pour sa part Agritel. Les conditions climatiques très sèches maintenant depuis plusieurs semaines provoquent une dégradation du crop-rating des cultures de maïs, affichées comme bons à excellents par FranceAgriMer à hauteur de 55 % contre 60 % la semaine précédente. Cela laisse augurer une nouvelle fois d’une récolte décevante cette année, probablement autour des 12,5 millions de tonnes. »

 

Il est à noter que le CME (Chicago Mercantile Exchange) lançait aujourd’hui un nouveau contrat de blé. Ce dernier se fera à travers des silos intérieurs (16 à ce jour) et non portuaires.

 

Sur Euronext, vers 17h00, le contrat d’une tonne de blé pour livraison en décembre gagnait 0,50 € à 158,75 €, et 0,75 €, à 164 €, à l’échéance de mars. Le maïs, lui, gagnait 0,50 € pour l’échéance de novembre à 161,25 € et était stable pour celle de janvier à 162,75 €.

 

Tant le blé que le maïs faisaient l’objet de très faibles volumes d’échange.

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